La
page
blanche

La revue n° 62 Notes de...

Notes de...

Matthieu Lorin

Souvenir de lecture
Thierry Metz

Depuis ta fenêtre, tu n’as jamais su si c’étaient les oiseaux qui tombaient ou l’atmosphère qui faiblissait. Même le vol des insectes penchait et ressemblait à ces pierres jetées au loin par des enfants ; ton ciel n’avait plus le courage de supporter quoi que ce soit.

Il nous reste seulement les mésanges qui nichaient dans ta tête, comme des cartes routières s’envolant.

L’extrait

« L’homme en pente.
La maladresse de dire «je»
de savoir «si»...
Une fois pour toutes, le défi est d’en arracher la première page, de la mêler au livre, quelque part dans le hasard.
Chaque fois, il faut extraire les mots de là où ils sont. Puis les mettre en langue.
Et peut-être alors, quelquefois... »

Thierry Metz, L’Homme qui penche, édition Unes